Infrastructure pour les carburants alternatifs : renforcement ou affaiblissement du cadre européen ?
Vous souhaitez savoir ce que contiendront les plans de déploiement des infrastructures pour les carburants alternatifs que la France devra présenter en 2024, et mettre en œuvre d’ici 2030 ? Norlink vous explique en quoi consiste la révision de la règlementation européenne, qui met l’accent sur l’électricité à quai. Cette note sera actualisée au fil de la procédure législative.
Contexte :
Pour atteindre ses objectifs climatiques (-55% d’émissions d’ici 2030, neutralité en 2050), l’UE agit sur plusieurs domaines – dont le développement des combustibles alternatifs pour le secteur des transports, et des infrastructures liées.
La directive 2014/94 sur le déploiement d'une infrastructure pour carburants alternatifs[1] a posé les premiers jalons. Sa mise en œuvre par les Etats membres n’était pas entièrement satisfaisante, et elle n’était plus adaptée aux nouvelles ambitions climatiques européennes. Dans le cadre du paquet Fit for 55[2], sa révision est donc en cours – de même qu’une proposition visant à taxer les combustibles et l’électricité destinés à la navigation maritime et fluviale entre deux ports européens, avec toutefois une période de transition de dix ans pour les carburants propres et le maintien de la possibilité d’exempter l’électricité à quai.
[1] Alternative Fuels Infrastructures Directive - AFID
[2] dans le paquet Fit for 55 figurent également des propositions visant à influer sur la demande de combustibles maritimes propres : inclusion du maritime dans l’ETS européen, et réduction de l’intensité carbone des carburants maritimes
Problématiques et enjeux :
(est-ce une révision ambitieuse ?)
La directive actuelle comme la proposition de règlement [1] fixent des objectifs de mise en place d'infrastructures par mode et par type de carburant.
[1] Alternative Fuels Infrastructures Regulation - AFIR
Ce tableau compare les dispositions de la directive, de la proposition, et de la position récemment adoptée par le Conseil :
Une fois le règlement adopté, la France devra réévaluer sa situation actuelle en termes d’infrastructures, fixer des objectifs et identifier les mesures qui permettront de les atteindre. Il n’y a par contre pas d’objectif d’équipement des moyens de transport.
Développement législatifs et/ou politiques (quand le texte sera-t-il adopté ?)
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